Bonjour,
Je fais un bref passage sur ce forum (manque de temps pour aller plus régulièrement sur Internet)à la demande de son administrateur pour vous parler un peu de mon parcours de dyspraxique et comment gérer au mieux ce trouble. J'ai 23 ans et je suis dyspraxique depuis mon plus jeune âge, de nombreuses personnes hormis mes proches l'ignorent car ce n'est pas écrit sur ma figure, on pense simplement que je suis un peu nunuche et pas douée quand on ne me connait pas . Je sais que je n'ai pas à me plaindre par rapport à d'autres personnes qui ont des troubles bien plus lourds à gérer au quotidien mais en tant que dys, je voulais vous dire que je peux comprendre ces personnes. Pour les personnes qui n'ont pas ce trouble ce n'est pas facile à comprendre, elles croient que la personne fait exprès d'être maladroite , inattentive et désorganisée alors que le moindre effort en ce sens peut devenir une montagne.Petite, je suis allée chez un psychomotricien cela m'a beaucoup aidée et j'ai suivi une scolarité tout à fait normal, j'ai même été une bonne élève(sauf en sport et en géométrie évidemment). Les problèmes sont revenus à l'âge adulte quand j'ai passé le permis(une catastrophe, je suis un danger public, j'ai beau avoir mon permis, j'ai horreur de conduire.J'ai vécu 3 ans en résidence universitaire sur Lille et moi qui suis désorganisée au possible pour moi au début c'était la catastrophe mais j'ai fini par prendre le rythme. Comme j'avais des difficultés en géographie(fac d'histoire-géo) et que je ramais, je suis allée voir la psychologue universitaire qui m'a orientée vers un neurologue seulement ils ne présent je suis en master enseignement et j'ai fait des stages en école, on est adulte on ne peut plus rien faire.À trouble(des enfants de maternelle demandent beaucoup d'énergie et d'organisation en plus j'ai une très vilaine écriture)mais avec du courage et en m'imposant un cadre, je ne m'en suis pas trop mal sortie. Pour vivre avec un dyspraxique, il faut l'aider à s'organiser, lui donner un cadre, être très patient, car il est lent et maladroit. Il faut surtout l'encourager au quotidien même si parfois il peut paraître agaçant.Quand il se réfugie derrière son trouble pour ne plus rien faire au contraire , il faut le booster. J'ai pris conscience que j'arriverai à faire les choses comme les autres mais avec un peu plus de temps.
J'espère vous avoir apporté quelques pistes même si malheureusement, il n'y pas de solutions médicales(ou peut-être en région parisienne mais à des prix exhorbitants). À défaut de franchir la montagne, on peut la contourner !
Bonne soirée Mélanie